Faen arriva en toute hâte à Vernea sur son cheval, Vroal. Arrivée à la hauteur des première maisons de la ville, il arrêta sa monture provoquant un léger nuage de poussière et quelques regards surpris de certains villageois. La petite ville était plongée dans le noir, et seuls quelques torches éclairaient les villageois dehors. Faen descendit de son noir destrier avec peine. Son épaule saignait et le sang rouge sombre coulait le long de sa fine cotte de maille. Les villageois, apeurés par la vue du sang s'échappant de l'étranger, ne dirent d'abord rien. La douleur le faisait souffrir atrocement et tout devint soudainement sombre. Il sombra dans le sommeil.
...
Faen ouvrit les yeux et fut surpris de se retrouver dans une petite pièce en bois. une femme assez jeune, mince et blonde était assit à côté du lit où était couché Faen. La porte de la pièce s'ouvrit et un enfant entra et, voyant Faen, dit à la jeune femme.
- Maman regarde, il se réveille!
La mère le regarda dans les yeux et parla d'une voix douce:
- Bonjour, je m'appelle Iriana.
- Faen.
-Je vous ai pansé vos blessures, mais vous ne pourrez pas faire usage de votre bras droit avant deux jours.
Le jeune homme examina son bras et vit que son épaule avait été pansé avec un morceau de tissu. Il avait moins mal, mais la douleur persistait.
- Que s'est-il passé, avez-vous fait une mauvaise rencontre?
- Oui, un erkay.
Iriana parut surprise, puis effrayée.
- Un erkay? Mais, comment se fait-il que vous soyez encore en vie? Je veux dire, qu'il ne vous ait pas causé plus de blessures?
- Excusez-moi mais je ne peux pas vous le dire.
La jeune femme ne fut pas très convaincue, elle jeta un regard suspicieux à Faen, mais elle se contenta de dire:
- Pardonnez-moi, je ne voulait pas vous... Enfin bref, l'important c'est que vous soyez en vie!
- Oui, vous avez raison. Mais, où est Vroal?
- Vroal?
- C'est mon cheval. Est-il en sécurité?
- Oui, nous l'avons amené à l'écurie, il va bien.
- Quand pourrais-je à nouveau le monter?
- Pas avant deux jours, mais, en attendant, vous pouvez visiter Vernea, cette ville est très belle. Je pourrais vous montrer la bibliothèque, le temple, l'écurie où vous pourrez voir votre cheval et encore plein d'autres choses!
- Ce serait avec plaisir, mais j'ai quelques entretiens à faire avec un ami, veuillez m'excuser.
- Je comprend, au revoir!
- A bientôt, et encore merci pour vos précieux soins!
Faen sortit de la petite maison et commença à chercher la maison de son ami. Son nom était Boor. Il voulait lui parler au sujet de quelque chose de très important. En effet, il avait découvert, il y a quelques jours que l'on pouvait générer une puissante magie à partir d'une plume appartenant à une espèce étrange d'oiseau. L'espèce en question n'était autre que le légendaire phénix. Mais il y avait un problème de taille: personne ne l'a jamais vu, personne ne sait où il se trouve et pire, personne ne peut même affirmer si il existe bel et bien... Cependant, Faen sait au plus profond de lui que cet être magnifique doit exister, quelque part au dessus de notre tête. Il allait chercher de l'aide auprès de son ami car seul il n'y arriverait jamais. Il trouva enfin la vieille maison qu'il habitait. Il toqua à la porte, sans réponse. Alors, il remarqua que la porte de la maison n'avait pas été verrouillée. Il poussa la porte de la vieille habitation et fût surpris de ne pas apercevoir son ami. Au contraire, il n'y avait que des toiles d'araignées et de la poussière.
* Cette maison n'a pas été habitée depuis un bon moment *
"Ne vous fatiguez pas à chercher forme de vie dans cette maison, il n'y a que poussière et araignée..."